UE : le Green Deal en question
A Bruxellles, des doutes s’expriment de plus en plus sur la faisabilité du grand accord de « verdissement » de la PAC, autrement dit du Green Deal (puisque on parle à Bruxelles une langue qui n’est celle d’aucun des pays de l’UE, à l’exception de l’Irlande - et encore…).
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui a fait de cet accord son cheval de bataille emblématique, commence à s’interroger sur la pertinence des décisions actuellement en discussion.
Comme toujours quand nait cde type de rumeur ou d’informations discrètes, ce sont en fait des hauts fonctionnaires européens qui parlent. Ils disent en gros qu’il n’y a pas d’autres solutions en agriculture que d’augmenter la production, eu égard aux besoins, y compris mondiaux.
Ils doutent que depuis la guerre en Ukraine et ses conséquences, on puisse réaliser ce programme de verdissement. Ils disent également qu’il y a au sein de la Commission européenne deux camps qui s’opposent, les uns voulant augmenter la production agricole, et les autres appliquer le Green Deal.
On ne tuera plus les veaux mâles à la naissance, c’est la décision du groupe laitier de taille mondiale Fonterra. Cette pratique, estime-t-il, ne colle plus avec l’image de durabilité que recherche le groupe.
Conseil des ministres de l’agriculture un peu houleux le 30 janvier dernier. Le Commissaire Janusz Wojciechowski a été interpellé par des ministres insatisfaits du peu de pouvoir qu’on leur donne dans les grandes décisions concernant les politiques agricoles européennes, mais aussi celles de l’environnement, du climat et de l’énergie qui concernent toutes directement l’agriculture.
Google investit dans l’intelligence artificielle pour la production agricole. La société mère de Google, Alphabet, a investi dans une filiale nommée Mineral, qui en 5 ans a conçu un premier outil, le « Buggy ». 